Le cancer incurable.*

Nous n’en parlons presque pas mais rares sont ceux qui n’ont jamais entendu que quelqu’un en était atteint parmis sa famille où ses amis.

Que ce soit du sein, du pancréas, de la peau ou d’ailleurs, cette maladie est présente de partout. Certains en guérissent, d’autres en meurent après un ou trois mois, un an jusqu’à des dizaines d’années...

Tout d’abord, quelques chiffres :

Personnes qui meurent du cancer /an : 115 000*
Personnes qui en ont eu un : 2 millions*
Personnes qui vivent avec aujourd’hui : 800 000*
Avec 278 000 nouveaux cas en 2000 contre 160 000 en 1980.*

Toutes ces tumeurs sont à la fois une souffrance inimaginable pour le patient mais aussi pour sa famille qui le voit avoir mal et se dégrader peu à peu sans pouvoir rien y changer.

Lorsque l’on demande à une personne atteinte du cancer de décrire ses souffrances, elle ne peut pas ou presque pas car cela n’a aucune comparaison avec ce qu’une personne « saine » peut ressentir.

Certes, il existe des traitements comme la chirurgie, chimiothérapie, la radiothérapie, les deux ensemble, etc. Ces « remèdes » permettent peut-être au patient de vivre plus longtemps mais il ne vit plus, il survit au milieu de la douleur physique et morale car même ses proches le voient moins souvent à cause de la peur et de l’incompréhension qui entourent cette maladie, comme si elle était contagieuse ou que la personne atteinte allais mourir tout à coup sous leurs yeux.

Les malades peuvent choisir de vivre leurs derniers mois pleinement sans se soucier du mal qui les ronges ou ils peuvent choisir de ce battre et de survivre avec les lourds traitements coûteux et fatiguants mais pour cela, ils ont besoin du soutient de leur famille, de leurs amis même si parfois cette survie n’est pas éternelle...

*adj. XIVe siècle. Emprunté du bas latin incurabilis, « qui ne peut être guéri, incurable ».Qui ne peut guérir, être guéri. Une maladie, une blessure incurable. Un malade, une malade incurable ou, subst., un, une incurable. HIST. Les Incurables, hôpital construit au XVIIe siècle par saint Vincent de Paul. Fig. Dont on ne peut se défaire, qu'on ne peut corriger. Une paresse incurable. Une tristesse incurable.