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Une plume pour testament... une cigarette pour un dernier souffle...
31 octobre 2006

Texte dédié à Catherine B. actrice porno amatrice d'un seul homme....

 
       Ça bande mou dans les chaumières. Elle est loin l'Argentine. Ça pue le diesel dans les slips des gros cons, dans les caddies™ des supermarchés. Enfin, j'suis pas allé y voir. Je suppute. Je sue Eugène. Putes. Le mot sonne bien. Comme diverger. Vous avez dit verge ? Les conduits bouchés, le garde-champêtre relevant le gaz, tu parles. Faut pas gueuler trop fort les désirs dans le désodorisant du coin. Celui qui le dit qu'en fait le moins, celui qui le dit qui yeah ! Let it be. Sacré bout de tuyau à remplacer si bien parfois tout ce qu'on n'a pas à se dire. Pas vieillissant bouffon, t'inquiète pas, t'es toujours bien vivant sacré bout de tuyau, ode à ma bite, ode à ma bite.

En ré mineur, en détournement si l'on veut, par exemple.

Ça bande mou dans les chaumières, elle est loin l'Angleterre,
Du porno en VHS, j'ai la bite H.S.,
Les petites jeunes savent pas ce qu'elle perdent,
Le bout de tuyau sacré, merci papa, en voilà du point commun !

Archi-chaud l'artichaut !

Ode à ma bite. Je diverge. Verge !
Je débite mon compte, je déblatère à terre patatra madame,
Le capital en branle, c'est quand même autre chose,
Que le terre à terre des trous du cul-terreux.

Ode à ma bite, ode à ma bite !
Ce que t'es moche une bite, ce que t'es moche.
Je t'en cache au fond de mes poches,
Et même par en-dessous !

Afghan, je te cacherais dans une grotte. Maraîcher, je te mettrais sous cloche. T'es moche. Yougoslave, on se séparerait, et Chinois, ben,.... je sais pas.

Y'a guère que les dimanches qu'on emmanche parce qu'il fait faim
Ou qu'il fait semblant mais que bref, à table Gisèle !
Souvent quand je n'y pense pas, je ne vois pas plus loin
Que ton pauv'bout à toi. Mais j'ai pas honte. J'ai pas honte.
C'est la nature, c'est l'héritage, c'est la vie. Enfin si, j'avoue un culte à ma bite. Vouer un culte, c'est à demi-pardonné, pas vrai ?

J'ai peur qu'on devine ta plus qu'existence, c'est qu'on pourrait te voir dans ton placard cadavérique qui déchante. Ah ! Ça foutrait presque la trouille !

Et tes saisons couverte de pue ? Décontraction va, mauvais souvenir ! Fallait bien aller y voir les petits actionnaires dans le tunnel sous la Manche ! Ou la faire ou quoi ? Et les boutons, le cockpit du Concorde que t'en envolais des plus lourdes ! Pas belle à voir, mais romantique ! Et lubrique. Ah, j'aime lubrique. Le beau terme lubrique ! Qui a lu Brick ? Un cul-brique ! Un rubick's cube lubrique, toute carrée coincée dans la portière de la bagnole d'un mari. T'en souvient-il Simone ? (Disons "Simone" pour pas avoir d'ennuis....).

Que d'ennuis mais t'es toujours accrochée même pas plus bas, ce que t'es moche, la nature est mal faite. T'aurais pu être programmée belle comme des seins de femme. Du genre qu'attire le regard. Mais jamais su l'effet que tu fais aux dames vu que moi, sauf ton respect et que tu m'appartiens, ben, t'es moche. Physiquement, t'es loin d'être mon genre. T'as beau être prétentieuse et sportive, ben non.

Ode à ma bite.
Ode à ma bite.

Ah, mais j'entends déjà les chiennes de garde dans leurs niches aseptisées, qu'entends-je qu'elles disent ? Le voilà qui déballe l'attirail de sa médiocrité nue ? Quel scénario ! Ah mais c'est qu'on va porter plainte, comme on porte à gauche, ah, le vulgaire connard (connardo en espagnolo), ah, le faire terre, poussière, détritus ! Le foutre là-dessous, qu'il banderait encore le pauvre taré à parler de ça devant les yeux des enfants ! Mais bon, les enfants savent pas lire, pas vrai ? C'est pas de l'anecdote ça, c'est du résumé symbolique petits enfants à regarder Babar™ à la télé !

J'insiste : Ode à ma bite. Ode à ma bite !

Tiens, silence. Si ma bite parlait, je pourrais plus sortir nulle part. Tiens, silence alors.

Si toutes les bites parlaient dans la rue comme dans un dessin de Reiser, une autre vie ! Foin d'hypocrisies les filles ! Et les curés ! Culs, raies, la parlote légère, et vas-y qu'on lie conversation, enthousiasme et nouveaux amis. Ah, les religions auraient du vague à l'âme ! L'autre soir dans un magasin, j'ai bien senti que tu parlais aux jolies fesses de la dame devant qu'attendait dans la file d'attente ! Mais qu'est-ce que tu pouvais bien leur raconter ? Parler d'équilibre peut-être, de l'assise, de la fermeté. Comme un tribunal.

Ode à ma bite. Ode à ma bite.

Autre chose que de l'esprit guerrier, autre chose que de flinguer les petits zoiseaux. Putain qu'on est peu de choses. Paraît que les vieux perdent la mémoire et bandent encore. Paraît que les pendus aussi, comme un dernier bras d'honneur de leçons, une belle leçon de vît, ma bonne dame...

les_filles

Merci à David.
chandélirant, métacosmique! (avc un ton hautain et perplexe pr signifier à la personne en face que ça ne m'interesse pas ce qu'elle raconte)

Chris...

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